Une fois arrivés, il était quand même pas loin de midi et les estomacs commençaient à crier famine. La difficulté réside à choisir la bonne terrasse ombragée et quelle salade choisir. Sur Gozo, deux spécialités culinaires : les tomates séchées et le fromage au poivre. Autant dire tout ce qu’il faut pour composer de superbes assiettes.
Une fois sustentés, il est temps de faire l’ascension de la citadelle. En pleine chaleur et digestion, c’est pas la meilleure idée qui soit mais on est touriste ou on n’est pas. En fait, la citadelle vaut surtout pour son point de vue périphérique sur l’ensemble de l’ile. Sinon, de cette citadelle fortifiée ruinée par un tremblement de terre de 1693, il ne reste que des ruines où poussent des figuiers ; en dehors de la cathédrale qui a en partie résisté et qui bénéficie de fonds de l’Unesco pour se refaire une belle petite santé.
Le tour des murailles vaut le coup d’œil. Vous découvrez les cultures en espaliers, les petits villages…et la mer, tout au bout, à l’horizon. Mais surtout, ici, pas de vue sur d’immenses complexes hôteliers de 10 étages et apparemment pas de plages de sable fin tout droit importé du désert saharien. Gozo semble vouloir garder ses racines et c’est tant mieux. Nous, les touristes, reprenons le ferry pour retrouver Malte.
Fin de l’aventure, retour au bercail avec le sentiment d’avoir vu plein de choses, mais aussi d’en avoir raté plein.
Malte est une ile à découvrir, sans aucun doute.