jeudi 24 février 2011
Turquie 2010 - Part 3 - Marchés et Marcher
Une journée entière à se balader dans Istanbul, le rêve !
Depuis notre hôtel, le point le plus rapide à joindre est le grand bazar. Je ne sais pas si c’est un effet du ramadan mais, pour notre visite, le grand bazar n’a pas l’atmosphère tumultueuse à laquelle je m’attendais. Des centaines d’échoppes se succèdent en quartiers, délimités par des ruelles. Chaque quartier ou ruelle a sa spécialité : bijoux, tissus, cuirs….Toutes les boutiques vendent carrément les mêmes produits. Il n’y a pas foule dans les magasins. Je me demande comment font-ils pour vivre de leur commerce ? Certainement pas très florissant. Les touristes sont méfiants, peut-être à tort. L’or, l’argent, le platine ne sont-ils pas de vulgaires alliages ? Les rubis, topaze et autres pierres ne sont-elles pas de pâles imitations en résine ? On ne saura jamais.
Nos yeux sont plus attirés par des arrières cours dont l’entrée est souvent masquée par des étals de produits divers. Ces petites placettes sont de véritables havres de paix, très bien entretenus. Tout autour et sur un ou deux étages, des artisans ont installé leurs ateliers. D’un seul coup, les vendeurs aboyeurs aux voix de crécelles, les odeurs d’aisselles, de vaisselle ont disparus. Une petite sieste et un thé seraient les bienvenus, mais la vie du touriste est rude et le chemin est long.
Nous avançons quelques dizaines de mètres et une autre porte de marché s’ouvre à nous. Et là, pas question de mauvaises odeurs ; que du bonheur dans les narines ! Nous sommes dans le bazar égyptien, marché aux épices moins important en surface que le grand bazar mais tellement plus accueillant. Les odeurs d’épices titillent les papilles et ça tombe bien puisque sous nos yeux ébahis, des milliers de loukoums s’offrent à la dégustation ! On peut tout goûter, tout tester, tout le monde nous aime pourvu qu’on veuille bien en fin de compte faire quelques emplettes ! Et c’est pas de refus ! Le palais du loukoum, je vous dis !
Pour la digestion, rien de tel qu’une petite sortie bateau sur le Bosphore. Quand je dis petite, c’est pas vraiment le bon terme parce que la ballade est longue, très longue. En tout cas pour moi qui n’ai jamais eu le pied ni l’âme d’un marin, même de pacotille ! Pourtant la première partie du voyage est superbe, on passe devant un palais sultanesque (Dolmabahçe Sarayi), de beaux hôtels de luxe pour arriver au pont sur le Bosphore ; point de jonction entre deux continents l’Europe et l’Asie. C’est beau et émouvant ce pont. Symbole de paix et de liberté permettant à des peuples d’échanger, de communiquer, de fraterniser peut être un jour.
Et puis, manque de pot, après l’aller vient en général le retour. Et même si on suit pendant un moment l’autre rive, côté asiatique, avec ses vieilles maisons en bois qui s’écroulent et ses quartiers modernes qui se développent ; le trajet est long, très long. Et la vue de la tour de Galata, signe de l’arrivée imminente est un véritable réconfort.
Retour au bercail, le bus s’impose, les jambes implosent !
mardi 8 février 2011
Turquie 2010 - Part 2 - Topkapi
Au menu de notre deuxième journée stambouliote (j’adore ce mot, fallait bien que je le place), l’immanquable Palais de Topkapi, qui abrita tant de sultans et toutes leurs femmes, maitresses, concubines, je ne sais plus trop comment les nommer tellement ces « pauvres sultans » ne devaient plus savoir où donner de la tête (où d’autres parties de leur corps que je ne nommerais point ici). Surtout que les gardes de ces dames, des eunuques, ne pouvaient point accomplir en cachette les désirs non assouvis des toutes les prétendantes qui n’avaient jamais droit à la couche sultanesque ! Quelle pitié !
Pour une visite idéale, premier mot d’ordre : se lever de bonne heure pour être le premier à la grille et obtenir le précieux sésame d’entrée avant les files ininterrompues de bus déversant des flots de touristes plus ou moins valides, plus ou moins jeunes. Un bateau de croisière pouvant contenir jusqu’à 5000 personnes qui ont toutes au programme la visite du Palais de Topkapi, ça vous fait grosso modo un potentiel d’une centaine de bus qui peuvent se pointer à la queue leu-leu au guichet d’entrée ! C’est plus une croisière, c’est une galère !
Première étape passée avec succès, bien choisir par où commencer la visite. Pour nous, la logique c’était d’abord le harem, puis le palais puis les salles du trésor. Ce choix nous fut fatal pour la visite des trésors car une grande majorité des touristes s’est ruée sur ces salles. Ce qui fit que nous trouvâmes des queues de fort beau gabarit (n’y voyez pas mal, je vous prie) quand nous y arrivâmes (après tout y’a pas que notre président qui a le droit d’employer le passé simple, en plus, lui, il se gourre dans la concordance des temps).
Nous eûmes (je persiste) quand même le loisir de voir plus d’émeraudes, de rubis, de diamants et autres empilages de pierres précieuses sur des épées, des chandeliers, des colliers, des miroirs en or, en argent, en tout ce que vous pouvez imaginer qu’on n’en verra jamais plus (et c’est pas trop grave en soit tellement la richesse ainsi accumulée sur des objets aussi peu intéressants est proche de la goujaterie).
Par contre, et pour en revenir au principal, le Sultan et son Harem, la visite de son palais est épatante. Les bâtiments sont organisés autour de quatre cours successives, chacune ayant pour objet de limiter les accès à la suivante, dernière étant réservée à la famille du Sultan.
Déambuler dans les couloirs, visiter les pièces nous fait ressentir la majestuosité des lieux.
Evidemment, depuis les fenêtres, les balcons ou les terrasses, la vue sur Istanbul et la Corne d’Or est impressionnante.
A la mi-journée, il est temps de quitter les lieux, les croisiéristes sont à nos trousses !
Pour une visite idéale, premier mot d’ordre : se lever de bonne heure pour être le premier à la grille et obtenir le précieux sésame d’entrée avant les files ininterrompues de bus déversant des flots de touristes plus ou moins valides, plus ou moins jeunes. Un bateau de croisière pouvant contenir jusqu’à 5000 personnes qui ont toutes au programme la visite du Palais de Topkapi, ça vous fait grosso modo un potentiel d’une centaine de bus qui peuvent se pointer à la queue leu-leu au guichet d’entrée ! C’est plus une croisière, c’est une galère !
Première étape passée avec succès, bien choisir par où commencer la visite. Pour nous, la logique c’était d’abord le harem, puis le palais puis les salles du trésor. Ce choix nous fut fatal pour la visite des trésors car une grande majorité des touristes s’est ruée sur ces salles. Ce qui fit que nous trouvâmes des queues de fort beau gabarit (n’y voyez pas mal, je vous prie) quand nous y arrivâmes (après tout y’a pas que notre président qui a le droit d’employer le passé simple, en plus, lui, il se gourre dans la concordance des temps).
Nous eûmes (je persiste) quand même le loisir de voir plus d’émeraudes, de rubis, de diamants et autres empilages de pierres précieuses sur des épées, des chandeliers, des colliers, des miroirs en or, en argent, en tout ce que vous pouvez imaginer qu’on n’en verra jamais plus (et c’est pas trop grave en soit tellement la richesse ainsi accumulée sur des objets aussi peu intéressants est proche de la goujaterie).
Par contre, et pour en revenir au principal, le Sultan et son Harem, la visite de son palais est épatante. Les bâtiments sont organisés autour de quatre cours successives, chacune ayant pour objet de limiter les accès à la suivante, dernière étant réservée à la famille du Sultan.
Déambuler dans les couloirs, visiter les pièces nous fait ressentir la majestuosité des lieux.
Evidemment, depuis les fenêtres, les balcons ou les terrasses, la vue sur Istanbul et la Corne d’Or est impressionnante.
A la mi-journée, il est temps de quitter les lieux, les croisiéristes sont à nos trousses !
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