samedi 7 juillet 2012

Ouzbekistan 2011 – Part.1 – Où ça ?


Où partez-vous en vacances cet été ?
En Ouzbékistan.
Le malaise s’installe. Mais, c’est où ? Mais pourquoi là bas ? Ca craint pas ? Y’a quelque chose à voir ?
Ben, en fait, c’est pas facile à répondre. Parce qu’au départ c’est pas une destination dont on rêvait depuis longtemps. Mais quand même, quand on évoque la Route de la Soie, les marchés de Samarcande, les odeurs d’épices, les couleurs chatoyantes de draps de soie, les caravanes de chameaux traversant le désert, les mosaïques bleues couvrant les toits des mosquées ; ça donne envie.
Et puis savoir que ce pays n’est sorti que depuis 20 ans du joug soviétique donne envie de se rendre compte de visu des orientations qu’il a prises. Curiosité de voir si on peut vraiment sortir de tant d’années d’oppression communiste. Mais d’abord, est ce que communisme rime toujours avec oppression ? Ne faisait-il pas meilleur de vivre en tant que soviétique plutôt qu’en tant qu’Ouzbek libre ? Ce pays ne risquait-il pas de passer d’un régime totalitaire à une dictature musulmane ?
Autant de questions qu’on ne résoudrait probablement pas en tant que touriste lambda, mais peut être quand même de quoi se façonner une petite idée. Apprendre à connaître un pays, une partie du moyen orient. Dépasser l’idée préconçue que tous les pays dont le nom se termine par « istan » ne sont pas à fréquenter.
Et puis d’abord, parce que les copains qui y étaient allés avant nous avaient dit : « vous verrez, vous ne le regretterez pas ».
Alors, on y est allés, on a vu, et on est revenus….enchantés !
So, let’s go !

Voyage Aeroflot sans encombre en passant par Moscou. Dans l’aéroport de Moscou, que nous avons le temps de découvrir sur toute sa longueur, une odeur chez nous disparue nous attaque de suite les naseaux ! Ca pue la clope à plein nez ! Pas d’interdiction de fumer ! Des pseudos zones fumeurs non isolées sont installées dans les salles d’attente. Les extracteurs ne doivent pas fonctionner. Beurk !
Au très petit matin (5h00 heure locale) l’arrivée à Tachkent ne surprend pas vraiment. Les militaires sont très présents et les douaniers font partie intégrante du monde de la paperasserie et des tampons. Que ferait un douanier sans sa batterie de tampons et ses encreurs de toutes les couleurs. Le geste est ample et l’impact avec le papier est sec et sonore. Flac ! Pas un tremblement, pas un mm2 du sceau républicain ne manque. Nous sommes en Ouzbékistan.
Traverser Tachkent à 5h00 du mat avant de prendre quelques heures de repos nous permet d’observer l’allure très soviétique de la capitale. Très larges avenues, beaucoup d’immeubles type HLM des années 60, et quelques bâtiments et monuments officiels très staliniens. Pas beaucoup de surprise. On reviendra visiter plus tard. En attendant, dodo !