Richard Bona nous a conduit directement dans l’épicentre de son triangle des Bermudes
Douala-La Havane-New York.
Un nappage sucré de synthé avec une rythmique basse/batterie voluptueuse, comme si on revenait au bon vieux temps de Weather Report.
C’est pas du jazz, c’est pas de la musique afro, c’est pas de la bossa nova cubaine ;
c’est tout ça mélangé pour le meilleur de ce qu’on pourrait appeler du world jazz rock.
Richard Bona joue de sa voix comme d’un instrument dont il maîtriserait toutes les possibilités. Ses doigts se démultiplient sur les cordes de sa basse.
Richard Bona est un magicien, il nous fait fondre de plaisir.
Deux longs morceaux en rappel pour permettre au public de venir danser devant les musiciens, sans doute pour que chacun se rappelle le titre de son dernier album, le live de la tournée : « Bona makes you sweat ».
Superbe !
samedi 29 mars 2008
Du Bon, du Bona, du Bonne aventure
vendredi 14 mars 2008
Claire Diterzi à Joué les Tours : Bruissements d'Elle
Claire,
J'étais il y a quelques années à Blois quand vous aviez joué avec le trio en première partie de Lo Jo et j'avais été envoûté ce soir là par votre voix.
Hier soir, j'étais à l'Espace Malraux pour découvrir votre nouveau spectacle, pour aller en quelque sorte m’abreuver "à la Claire fontaine".
J'avoue que je n'ai pas tout compris des rapports "arts-musique" qui fondent ce travail nouveau. J'ai trouvé la mise en scène un peu trop "bobo-intello", mais c'est pas grave.
Le son était définitivement trop fort, beaucoup trop fort, la rythmique infernale rendant inaudibles vos textes.
Mais c’est pas grave non plus : La Voix est toujours là, vous en faites ce que bon vous semble, vous nous emmenez où là vous voulez.
Votre spectacle est un voyage dans l’espace et dans le temps.
Vous êtes insaisissable, drôle, directive, cool ; une sirène qui nous ferait échouer là où bon lui semblerait.
Vous êtes notre Bjork tourangelle, que dis-je, notre Bjork nationale.
Continuez à nous surprendre.
A bientôt de vous revoir.
Bises.
J'étais il y a quelques années à Blois quand vous aviez joué avec le trio en première partie de Lo Jo et j'avais été envoûté ce soir là par votre voix.
Hier soir, j'étais à l'Espace Malraux pour découvrir votre nouveau spectacle, pour aller en quelque sorte m’abreuver "à la Claire fontaine".
J'avoue que je n'ai pas tout compris des rapports "arts-musique" qui fondent ce travail nouveau. J'ai trouvé la mise en scène un peu trop "bobo-intello", mais c'est pas grave.
Le son était définitivement trop fort, beaucoup trop fort, la rythmique infernale rendant inaudibles vos textes.
Mais c’est pas grave non plus : La Voix est toujours là, vous en faites ce que bon vous semble, vous nous emmenez où là vous voulez.
Votre spectacle est un voyage dans l’espace et dans le temps.
Vous êtes insaisissable, drôle, directive, cool ; une sirène qui nous ferait échouer là où bon lui semblerait.
Vous êtes notre Bjork tourangelle, que dis-je, notre Bjork nationale.
Continuez à nous surprendre.
A bientôt de vous revoir.
Bises.
vendredi 7 mars 2008
Stephan Eicher à Blois
Que nos cœurs solitaires
Soient au bout de leur peine
Que le monde soit lumière
Et plus doux sous nos pas
Il est entré sur scène pour nous faire partager, avec ses deux acolytes, quelques moments d’éternité. Chaque tournée est un nouveau voyage, un nouveau concept, une nouvelle vision. Toujours en recherche d’un Eldorado musical qui n’existe pas, d’une nouvelle voie. Cette fois-ci, on s’imagine partir pour un voyage tranquille : Stéphan Eicher Trio. Mais par le miracle des boucles électroniques, l’orchestre se démultiplie, tout comme les ombres portées des musiciens sur le rideau blanc tendu derrière eux. La musique oscille entre un folk bavarois en pleine mutation rock et un jazz rugueux et menaçant. Les chansons se succèdent - les nouvelles et les bons vieux tubes - toutes transfigurées pour coller au spectacle qui se joue sous nos yeux. Deux heures de rêve dans une contrée inconnue, ponctuées de quelques commentaires furtifs du chanteur se fondant dans sa musique. Puis un retour sur terre qu’on voudrait éviter ; tout dans le calme et la béatitude, la banane aux lèvres. C’était beau, c’était bon.
Mais garde-moi
Dans ta mémoire
Laisse moi entrer sur ton si blanc territoire
Seul dans les rues
Je marcherai
Seul dans un lit
Je m’endormirai
A l’occasion
Je contemplerai
L’or des saisons, le cœur noir des forêts.
Soient au bout de leur peine
Que le monde soit lumière
Et plus doux sous nos pas
Il est entré sur scène pour nous faire partager, avec ses deux acolytes, quelques moments d’éternité. Chaque tournée est un nouveau voyage, un nouveau concept, une nouvelle vision. Toujours en recherche d’un Eldorado musical qui n’existe pas, d’une nouvelle voie. Cette fois-ci, on s’imagine partir pour un voyage tranquille : Stéphan Eicher Trio. Mais par le miracle des boucles électroniques, l’orchestre se démultiplie, tout comme les ombres portées des musiciens sur le rideau blanc tendu derrière eux. La musique oscille entre un folk bavarois en pleine mutation rock et un jazz rugueux et menaçant. Les chansons se succèdent - les nouvelles et les bons vieux tubes - toutes transfigurées pour coller au spectacle qui se joue sous nos yeux. Deux heures de rêve dans une contrée inconnue, ponctuées de quelques commentaires furtifs du chanteur se fondant dans sa musique. Puis un retour sur terre qu’on voudrait éviter ; tout dans le calme et la béatitude, la banane aux lèvres. C’était beau, c’était bon.
Mais garde-moi
Dans ta mémoire
Laisse moi entrer sur ton si blanc territoire
Seul dans les rues
Je marcherai
Seul dans un lit
Je m’endormirai
A l’occasion
Je contemplerai
L’or des saisons, le cœur noir des forêts.
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