Mardi 26 Août : San Francisco ; nous voilà !
En fait, nous sommes arrivés lundi soir. La route entre Yosemite et SF n’est pas très longue, mais on n’est tellement pressés d’arriver qu’on a l’impression de ne pas avancer.
Il faut d’abord descendre de la montagne pour arriver dans la grande plaine californienne : vergers extraordinaires à perte de vue. Toutes les variétés de fruits se côtoient pendant des kilomètres sous un soleil de plomb et des arroseurs à se demander d’où ils peuvent bien pomper toute cette flotte. C’est sûr qu’ils vont nous assécher la planète, à force.
Et puis, de manière progressive, les routes grossissent, les voies s’ajoutent, passent par-dessus, par-dessous, nous signalant l’arrivée proche d’une très grosse ville. Nous arrivons directement et sans encombre à l’aéroport où nous disons bye-bye à notre chère petite voiture que je n’ai même pas eu l’idée de prendre en photo souvenir. Elle a pourtant été bien brave tout au long de ces 2238 miles (3600 km), mais pour San Francisco, pas besoin de voiture. Notre hôtel est en plein centre. On se déplacera donc en bus.
L’arrivée dans ces grandes villes américaines (sauf Los Angeles) est toujours aussi hallucinante. On traverse des banlieues industrielles comme on peut en voir n’ importe où ailleurs et d’un seul coup, bing, on se retrouve tout petit au beau milieu de gratte-ciel interminables. C’est dingue !
Je vous recommande notre hôtel : le Handlery Hotel. A deux pas de la place centrale de San Francisco, Union Square. De là, il nous reste 4 jours pour découvrir la ville.
On décide de commencer par ce qui est le plus proche de chez nous, le quartier des affaires, Financial District : donc des grands buildings.
Des vieux en brique, des un peu moins vieux en béton et des beaucoup plus récents en acier et verre.
Quand on est dans la rue, on repère immédiatement ces bons vieux camions Coca Cola qui nous rappellent combien il fait soif ! Si on se sent un peu étouffé, on a toujours la solution de regarder en l’air pour gober un peu de ciel bleu, à défaut d’air frais.
Dans le skyline de San Francisco, il y a un gratte-ciel qui identifie immédiatement la ville. C’est celui-ci : le Transamerica Pyramid. Sa forme est assez unique. Il a longtemps été le plus haut gratte-ciel de la côte ouest avec ses 260 mètres et 48 étages. Il a été construit en 1972 et héberge environ 10 000 salariés qui bossent dans les bureaux de différentes compagnies.
Autre bâtiment célèbre de ce quartier, c’est la façade du Musée d’Art Moderne de la ville, le SFMOMA. On y trouve comme partout des œuvres finalement assez classiques (Matisse, Derain, Magritte, Arp….) mais aussi d’autres « trucs » qui permettent d’ouvrir l’éternelle question : est-ce que ce « truc », c’est de l’art ou du bluf ?
En tout cas, au dernier étage, une chouette expo temporaire sur de jeunes peintres dissidents chinois réconcilie tout le monde.
Cause the glass towers bring prosperity
Other people starve in the street
Because concrete knows no sympathy
Big city it's a wishing well
Big city it's a living hell