Loin de Gorëme et des bus de touristes, nous avons le sentiment que ce site magistral n’attend que nous. C’est vrai que depuis Urgup, direction sud, la route est longue, les panneaux indicateurs peu utiles. On a même le sentiment que les cartes routières sont fausses ! En fait pour visiter ce site, il faut simplement le mériter.
L’entrée de la vallée est très modestement payante. Le mieux est de laisser sa voiture au parking, de prendre le chemin avec son sac à dos et quelques boissons fraîches.
Tout au long du chemin, d’un côté de la vallée, puis retour de l’autre côté, 3 bonnes heures en tout, nous découvrons des églises rupestres, plus ou moins accessibles. Des moines byzantins venaient en retraite sur ces lieux. Les fresques à l’intérieur ont souvent été vandalisées mais quelques détails restent superbes.
Sur son piton rocheux trône la Kubbeli Kilise (église du dôme) avec sa coupole taillée dans la roche. On rentre, on monte, on descend dans les labyrinthes de salles dont on se demande quelles étaient leur utilisations : salle de culte ? cuisine ? réfectoire ? dortoir ? Pas de réponse ; ces lieux garderont pour nous leur magie.
Sur le chemin du retour, nous rencontrerons un berger et des enfants. Quelques familles doivent avoir investi quelques ruines et y habiter, cultivant des légumes dans la vallée et élevant des volailles pour les vendre au restaurant et à la pension situés à l’entrée.
D’ailleurs, l’ombrage des tables, la gentillesse du restaurateur, les omelettes onctueuses et les tomates fraîches du Kapadokya Restaurant nous conforteront dans l’idée qu’aujourd’hui, nous avons fait le bon choix pour la visite. Des tapis confortables sont même installés pour la sieste reconstituante à l’abri des figuiers. Mais la vie de touriste est rude qui veut que nous reprenions la voiture pour d’autres découvertes !
Inscription à :
Publier les commentaires (Atom)
Aucun commentaire:
Enregistrer un commentaire