lundi 28 mars 2011

Turquie 2010 – Part 4 – Istanbul Moderne, la colline de Beyoglu

C’est pourtant bien écrit dans les guides : le palais de Dolmabahce est fermé le jeudi ! Mais vous savez ce que c’est, quand on est en vacances, on oublie facilement les jours qui passent ! Cette dernière journée d’exploration de la partie moderne d’Istanbul, s’organisant autour de la tour de Galata, commençait bien mal. Il n’y aurait pas de visite du Palais du Sultan Abdulmecid 1er aujourd’hui. Ce monsieur, qui s’ennuyait sans doute du côté de Topkapi avait décidé de se rapprocher du bord de mer et donc d’y faire construire un nouveau palais. On ne le verra pas.

Murat Germen
Pas très loin de là, dans d’anciens entrepôts désaffectés, beaucoup moins glamour, s’est ouvert, il y a pas très longtemps (2004), le musée d’art moderne. A défaut de palais, nous entrons dans cette suite de hangars et nous découvrons un lieu superbement conçu. Grands espaces, terrasse panoramique avec vue imprenable sur le Bosphore, une cafétéria propre à nous faire oublier nos déboires de touristes. Une collection de peintures d’art moderne turc qu’on ne soupçonnait pas et une expo photos étonnante d’un artiste turc : Murat Germen . A découvrir absolument. Ce musée vaut le détour. Finalement, le sultan avait eu une bonne idée de fermer son palais le jeudi !

Nous décidons ensuite de grimper à l’assaut de la colline pour prendre un bain de foule sur la très moderne place Meydani. De cet endroit part la très longue rue Istiklal, où l’on retrouve toutes les enseignes mondialement connues d’habillement, articles de sport, cafés, etc…..On est très loin de l’Istanbul de la Corne d’Or. Les mini jupes remplacent (avantageusement) les djellabas ! Dans ce bazar moderne, l’esprit turc arrive encore à survivre, avec par exemple cette minuscule pâtisserie où il est absolument obligatoire de faire un stop pour déguster la profiterole au chocolat la « meilleure du monde » ! On y trouve aussi de beaux petits passages avec boutiques ou restaurants.


En levant la tête, subsistent quelques maisons en bois du début du siècle dernier. Et puis, pour donner un petit air historique supplémentaire, le vieux tramway a été réhabilité sur ce court tronçon qui l’emmène vers la tour de Galata, sorte de phare bienveillant construit par les Génois, quelques siècles auparavant, surveillant l’entrée du Bosphore.

Il est temps de refermer ce chapitre stambouliote (je vous l’ai dit déjà, j’adore ce mot) pour ouvrir celui de la Cappadoce. Pas sans un dernier clin d’œil rigolo : figurez vous que dès le mois d’août 2010, les turcs misaient déjà sur une candidature de Dominique Strauss-Kahn pour nos présidentielles 2012, la preuve : DSK, the real king ! On parie !