samedi 25 octobre 2008

Joachim, 2 ans !

Le 18 septembre, c’était mes deux ans. Je me rends pas bien compte de ce que c’est deux ans. Ca doit en faire des dodos. Chez Papy et Mamy, il avait Gabrielle qui était venue avec tonton et tata. Il y avait aussi Grand Papy et Grand Mamy. J’ai montré à Gaby comment j’avais appris à bien danser à la crèche. Gaby, elle aime bien ça, ça la fait rire.

Quand c’est l’anniversaire, il faut faire un gâteau. Normalement, c’est un gros gâteau avec de la crème dessus et plein de couleurs. Mais Mamy elle dit que j’aime pas ça, les gâteaux à la crème. Alors elle en fait pas. C’est tata Julie qui a fait celui là, il avait des belles couleurs mais on les voit pas sur le dessus. C’est juste quand il est coupé qu’on les voit, les couleurs, dans le dedans. Il y a du jaune et du marron. Le marron c’est du chocolat. J’aime bien ça, moi, le chocolat.

Mais ce qu’il faut surtout, c’est mettre des lumières sur le gâteau. Comme Maman a dit que j’ai deux ans, elle a mis deux lumières. C’est parce que après, il faut souffler les lumières avant que le gâteau prenne feu. Alors si on mettait plus de lumières je serais pas assez fort pour les souffler toutes. Papy lui, il pourrait les souffler toutes, ses lumières, mais il faudrait faire un plus gros gâteau pour pouvoir les mettre !

Quand on a bien soufflé, après tout le monde me donne un cadeau. C’est bien, l’anniversaire. Il faut d’abord déchirer le papier doucement pour essayer de voir ce qu’il y a dans le cadeau. Et puis après, on peut jouer. Vivement mes trois ans !


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dimanche 12 octobre 2008

USA 2008 - Part 6 - Wild World

On nous avait prévenus : attention aux ours!
Si on en rencontre un, il ne faut pas courir, ne pas sauter, ne pas grimper aux arbres (ça ne risque pas trop, sauf décharge intense d’adrénaline).
Ce que l’ours n’aime pas du tout, c’est que l’humanoïde en face de lui ait de la bouffe dans son sac à dos ou dans la poche de son short. Il est capable de tout pour une barre d’Ovomaltine ou 3 raisins secs.
Rester immobile, ne pas regarder l’ours dans les yeux, lui parler tranquillement et se mettre en boule, la tête dans les mains et les fesses en l’air…et attendre que l’ours nous trouve totalement ridicule dans cette position et passe son chemin.
Finalement, l’ours n’est pas sympa, contrairement à ce qu’on veut bien nous faire croire dès la naissance. S’il vous plait n’achetez plus d’ours en peluche. Changez de bestiole. Choisissez un truc beaucoup plus cool : un écureuil, une souris, une sauterelle. Tout sauf un ours.



Et pourquoi pas un bison ? Parce que finalement et heureusement, si on n’a pas vu d’ours, on a vu des bisons. Et ils sont cools, les bisons. Ils se baladent en famille, traversent les routes du parc au moment qu’ils ont décidé.
Avec eux, c’est pas compliqué le code de la route. C’est un peu comme avec les gendarmes : le bison a toujours priorité. Et compte tenu du visage aimable et du front intelligent qu’ils ont (j’irai pas dire « comme les gendarmes ! »), vaut mieux laisser passer. Un coup de boule de bison, ça doit bien projeter dans les 50 mètres !
Mais en même temps, ça a l’air gentil quand même (pas comme les gendarmes) et ma fois, un bison en peluche, ça ne devrait pas faire peur aux enfants. Encore une différence avec les gendarmes !



A moins que vous ne choisissiez le cerf, l’élan, le caribou ou toute autre espèce animale munie de bois (non, non, les gendarmes n’en n’ont pas ; ils ont des moustaches, un peu comme les otaries). On en a vu beaucoup ici, des bêtes à bois. En voici un petit échantillon.
Pour les gendarmes, il y en a aussi ici, vous inquiétez pas, mais beaucoup moins qu’en France où il se reproduit très bien. Il parait que c’est le climat politique qui veut ça. La variété du gendarme femelle (on la reconnaît parce que la plupart du temps, elle n’a pas de moustaches), se répand plus vite que la variété mâle, ce qui peut laisser penser que bientôt, si on ne trouve pas d’animal prédateur du gendarme, celui–ci pourrait envahir totalement le pays, au détriment des autres espèces.
Chez les humains, le gendarme à sa préférence envers ceux dont la chair est imprégnée d’alcool ou fumée au cannabis. Le gendarme met en place toute une stratégie pour coincer ses proies quand elles sont dans leurs vehicules, souvent sur un rond-point. C’est plus facile pour les arrêter. Faut faire gaffe.
Finalement, on devrait peut être rester aux Etats-Unis.

If you want to leave, take good care
I hope you have a lot of nice things to wear
But then a lot of nice things turn bad out there
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mercredi 1 octobre 2008

USA 2008 - Part 5 - Stairway to Heaven

Nous remontons vers le Nord, direction le Norris Geyser Basin. Cette zone est également très spectaculaire. Le maître des lieux se nomme Steamboat (bateau à vapeur !) Ce cher geyser est beaucoup moins ponctuel ; il peut tout aussi bien faire jaillir son panache blanc chaque jour où attendre plusieurs années. Pas pratique pour le touriste ! Et bien figurez vous que la chance est de notre côté puisque le fauve, qui s’était tu depuis l’an 2000, s’est enfin réveillé il y a 15 jours, et nous allons avoir droit à une superbe petite émission en direct. Merci Steamboat !



L’éruption terminée, voici une vue intime de l’orifice encore fumant !

Les sources d’eau chaude de ce bassin sont acides, nous nous promenons dans un décor surnaturel de troncs d’arbres morts.


C’est le bassin où la température de l’eau est la plus chaude, les bactéries en profitent donc pour nous tracer encore de belles courbes rouges et vertes : je ne vous refais pas l’explication du chapitre précédent. Ne rien dire, juste observer, saisir l’instant dans la mémoire.

And it's whispered that soon if we all call the tune,
Then the piper will lead us to reason.
And a new day will dawn for those who stand long.
And the forests will echo with laughter.
It makes me wonder...

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