mardi 22 décembre 2009

Malte 2009 - Part 2 - Magic Buses

Si vous deviez visiter l’ile de Ré en août, ça ne vous viendrait pas à l’idée de louer une voiture.
Et bien pour Malte c’est pareil.
La voiture ne sert à rien, sauf pour celles et ceux qui rêvent de passer des heures à 4 dans un habitacle surchauffé de Fiat Uno.
Ca coûte moins cher qu’une heure de sauna mais à part ça, je ne vois pas trop d’autre avantage.
Le moyen de transport, c’est le bus.
Pratique et pas cher.
Evidemment, c’est pas toujours simple de trouver son chemin mais globalement, ça va.
Le bus est facilement repérable, il est jaune sur l’ile de Malte et gris sur celle de Gozo.

Si on ne sait pas trop comment faire, c’est pas compliqué ; on prend un bus qui va à La Valette.
Il arrive obligatoirement sur la grand place se trouvant à l’entrée de la citadelle.
Au milieu de cette place ronde s’élève une superbe fontaine où tous les bus rejoignent leur arrêt, organisés en cercles concentriques.
Vous n’avez plus qu’à chercher sur le plan le n° de votre bus
et jouer à qui « qui le trouve le premier ».

Ne pas oublier quand même de jeter un œil sur ce qui constitue certainement une des plus belles collections de bus encore en état de marche (si on veut).
Beaucoup d’entre eux sont des bus anglais datant du temps où Malte était dans le Commonwealth. Ils ont survécu à l’indépendance, déclarée en 1964.

L’intérieur est sommaire.
Pour signaler qu’on veut descendre, il faut tirer sur une ficelle actionnant une cloche.
Very old style, isn’t it ?
En tout cas, ces bus sont pratiques et aussi indispensables aux touristes vadrouilleurs qu’aux locaux pour aller au boulot ou faire leur shopping.
C’est sûrement le seul endroit de l’ile où toutes les composantes de la population se mélangent…où plutôt s’entassent !

Every day I get in the queue (Too much, the Magic Bus)
To get on the bus that takes me to you (Too much, the Magic Bus)
I'm so nervous, I just sit and smile (Too much, the Magic Bus)
Your house is only another mile (Too much, the Magic Bus)
Thank you, driver, for getting me here (Too much, the Magic Bus)
You'll be an inspector, have no fear (Too much, the Magic Bus)
I don't want to cause no fuss (Too much, the Magic Bus)
But can I buy your Magic Bus? (Too much, the Magic Bus)
(The Who – Magic Bus – 1968)

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samedi 5 décembre 2009

Berlin, c'est fini.


De retour à Berlin, une nouvelle fois, mais aussi sans doute définitivement la dernière, en tout cas dans le cadre du boulot. Passer la main, c’est pas facile, même si le départ se fait dans de bonnes conditions. Je retrouve donc « ma » Potsdamer Platz une dernière fois, avec le même temps pluvieux qu’en Touraine, mais quelques degrés en moins. Sous le toit géant du Sony Center, les petites cabanes d’un marché de Noël sont en construction. L’odeur des saucisses et du vin chaud à la cannelle va prendre le dessus pour un bon mois et demi.

N’ayant pas beaucoup de temps, je décide de « boucler la boucle » en retournant sur le Kurfurstendamm, la grande avenue commerciale de Berlin Ouest, avec tous ses commerces de luxe et surtout le célèbre KaDeWe, équivalent berlinois de nos Galeries Lafayette.
Je n’étais pas revenu là depuis ma première visite, en 2001 je crois.
En fait, rien n’a vraiment changé ici. On retrouve cette église bombardée en 1943 par les alliés. C’est l’église dédiée à l’Empereur William 1er. Toujours très réalistes, les allemands lui donnent maintenant le nom de « la dent creuse ». Plutôt que de la restaurer, il a été décidé d’en faire un musée du souvenir. Un nouveau campanile et une nouvelle église ont été construits et inaugurés en 1961. C’est l’œuvre de l’architecte Eigon Eiermann. L’intérieur est somptueux avec ses 20.000 blocs de verre bleu disposé dans chacun des « carrés » visibles de l’extérieur, tout droit venus de Chartres.

Autre œuvre symbolique sur ce boulevard, la sculpture des époux Matschinsky-Denninghoff. Installée bien avant la chute du mur, elle est pour moi le symbole de la volonté de réunion des deux Allemagne. Construite en acier, symbole de la puissance industrielle de l’Allemagne, ses bras tentaculaires partant de part et d’autre de l’allée piétonne (qui pourrait représenter le mur), trouvent dans les airs la force de s’entrelacer pour ne faire qu’un. Belle histoire.

Voilà, mon histoire berlinoise se termine là, sur ce nouveau symbole mystérieux.
C’est un néon bleu incrusté dans le pavé mouillé de la Potsdamer Platz.
Un « slash » et un point.
Double ponctuation pour bien montrer que l’histoire est finie.


Voilà c'est fini
Aujourd'hui ou demain
C'est l'moment où jamais
Peut-être après demain
Je te retrouverai.
(Voilà, c’est fini – Jean Louis Aubert – Bleu, Blanc, Vert – 1989)

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jeudi 19 novembre 2009

Mon Royaume pour un Cheval

On savait tous que Gabrielle était une nageuse en devenir,
adepte de la plongée sous la douche et des battements de jambes dans le bain.
Nous savons maintenant qu’elle a adopté un nouveau sport : l’équitation.
Elle en a parfaitement adopté les techniques de base.


Tout d’abord, une fois le cheval sorti de son box, le seller en vérifiant bien que la selle est parfaitement fixée pour ne pas blesser le cheval et pour éviter les chutes intempestives.



Une fois montée sur le cheval, miss Gaby lance celui-ci au galop.
Vous remarquez le clin d’œil furtif au photographe.
Les cheveux dans le vent et dans les yeux,
c’est quand même plus agréable qu’avec l’affreux chapeau noir
qu’on appelle une bombe, allez donc savoir pourquoi.
On ferait mieux d’appeler ça un boulet.



Maintenant, le cheval est lancé,
il faut se mettre en position de recherche de vitesse,
baisser ses appuis et courber l’échine,
comme Lance Armstrong sur un contre-la-montre.



Enfin, arrive l’obstacle,
il faut se redresser et tirer très fort sur les rênes.
Vous constatez que le cheval répond parfaitement à la demande de Gaby
et se dresse sur ses antérieurs.
C’est-y pas beau l’équitation !
Surtout quand il n’y a pas besoin de ramasser les crottes !

That's the way it's gonna be, little darlin'
We'll be riding on the horses, yeah
Way up in the sky, little darlin'
And if you fall I'll pick you up, pick you up
You will grow, and until you go
I'll be right there by your side.
(Horses - Rickie Lee Jones – Flying Cowboys – 1989)


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dimanche 8 novembre 2009

Et j'entend siffler le train

La semaine dernière, nous passions un examen important :
allions nous arriver à assumer la garde de Joachim et Gabrielle EN MÊME TEMPS ?
Nous avions fait une bonne préparation et pris bien évidemment
tous les deux des congés pour relever cette mission.
Dimanche soir, le départ des parents est diversement perçu.
Du côté de Gaby, pas de problème ; « au revoir, au revoir »
par la fenêtre et on n’en parle plus,
l’insouciance du jeune âge, sans doute.
Par contre pour le Jojo, c’est pas pareil.
Au début c’est sympa de rester chez Papy-Mamy et puis dès que les feux rouges arrières de la voiture ont quitté l’horizon, la prise de conscience arrive :
« je suis triste que mon Papa et ma Maman sont partis ».
La tristesse reviendra de temps en temps, surtout quand les Papy-Mamy en question
ne veulent pas laisser le Jojo mener la maison selon son bon vouloir.



La maison est bien entendu remplie de jouets, les parents ont tellement peur
que les enfants en manquent !



Mais le jouet préféré des deux, pas de bol, c’est le petit train en bois perché sur la cheminée.
Nos petits enfants adorent les trains !
C’est Grand Papy Pierre que va être content,
il va pouvoir en raconter des histoires de roulant !
Alors, Joachim prend d’abord une position un peu élevée
pour que Gaby ne puisse pas atteindre le Graal : elle aimerait tant accrocher un wagon !



Puis Joachim descend pour faire rouler le train sur le fauteuil, et là,
on voit bien que Gabrielle meurt d’envie de faire tchou-tchou et de prendre la loco en main.



Il suffit finalement d’être patient,
d’attendre que le chauffeur de la loco soit un peu fatigué
pour prendre les choses en main.
Que c’est bon ! La Gaby en bave de joie !

Roll on, Southern Pacific
On your silver rails
On your silver rails
Roll on, Southern Pacific
On your silver rails
Through the moonlight.
(Southern Pacific – Neil Young – Re ac tor - 1981)



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mercredi 28 octobre 2009

Pourquoi Malte? Et pourquoi pas ? - Part 1

Pourquoi Malte ? Et pourquoi pas, répondais-je à chaque fois qu’on me demandait où nous allions en vacances cet été. Et là, au mieux, je voyais poindre une moue dubitative du style « quelle drôle d’idée » ; ou au pire une réflexion du genre « qu’est ce que vous allez foutre la-bàs, y’a rien à voir ! C’est tout juste bon pour s’entasser dans un hôtel au bord de la mer et faire un coup la méduse ballotant dans l’eau au gré des vagues des jet-ski ; un coup le veau marin égaré sur une serviette en mal de bronzage ». Sans compter le redoutable « ah si, ce qu’il y a de bien, c’est les boites de nuit, il parait que c’est le nouveau paradis des nightclubbers ; mais vous avez passé l’âge !». Dès fois qu’on se serait pas rendu compte qu’on faisait maintenant partie des « seniors » !
Faut dire qu’on avait choisi Malte totalement par hasard. En fait, on avait envie d’une ile, mais pas trop loin, allez savoir pourquoi. Ca change d’envie de fraises tagada ou d’une bonne vielle rootbeer bien fraiche accompagnée de Doritos Sour Cream. Quoi que……On a donc fini par mettre le doigt sur Malte après l’avoir posé sur Madère et sur la Sardaigne. Et on s’est dit banco, au moins on aura chaud !
Pour ça, on a eu chaud ! Thermomètre bloqué entre 35 et 40 pendant nos 10 jours maltais. On aurait eu des circonstances atténuantes à rester à siroter des bières et des coca aux terrasses, mais on n’est pas comme-ça, nous ! Ce qu’on aime c’est visiter ! On a donc fait avec le soleil et on s’est baladé chaque jour, sous le regard quelquefois éberlué des locaux qui se demandaient ce qu’on pouvait bien faire dehors avec une chaleur pareille.
Nous avons été héroïques ! Rendez vous compte que j’y ai laissé 3kg !
Finalement, dans les a priori énumérés ci-dessus, quelques uns sont vrais mais globalement, c’est tout faux.
Et je compte bien vous raconter en quelques épisodes pourquoi vous devez aller visiter cette petite ile qui risque bien, un de ces jours, d’exploser de surpopulation vacancière tellement les hôtels de luxe se construisent en bordure de mer sans trop se préoccuper de développement durable ou autre vocable à la mode par chez nous. Ce que veulent les maltais, c’est faire rentrer des euros dans les caisses !

Nous avons donc fait comme tout le monde et posé nos valises dans un petit appart hôtel tout neuf, en bordure de la mer, au deuxième étage. Pas de quoi être fier vu de l’extérieur.

Par contre, il faut bien reconnaître que la vue du port au lever du soleil depuis notre terrasse, ça a quand même de la gueule.

Surtout que de l’autre côté du port ce qu’on voit de notre terrasse, c’est çà :
la ville fortifiée de La Valette.
Je suis sûr que vous avez déjà une petite envie de faire vos valises qui se fait jour,
quelque part derrière la tête…

Au dessus des capitales,
Des idées fatales,
Regarde l'océan.
Et jamais ne revient.
Voyage, voyage
(Desireless – Greatest Hits – Voyage, Voyage)

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mardi 22 septembre 2009

Viva España et Allez la France

Que dire de la prestation de nos tricolores à ces Championnats d’Europe qui se terminent dans l’apothéose pour la merveilleuse équipe espagnole qui gagne, après 6 finales perdues, son premier titre européen.
Ce titre suit un titre de Champion du Monde en 2006, une médaille d’argent en 2007 au Championnat d’Europe et une médaille du même métal en 2008 aux JO de Pékin tout juste battue par les All Stars Américains.
Viva España !
Viva Pau Gasol, le maître absolu des parquets polonais lors de cette compétition !

Mais notre équipe de France dans tout ça. Eh bien, elle revient de loin. Pensez-donc qu’il y a de cela un mois, elle bataillait avec l’Italie, la Finlande et la Belgique pour aller chercher le dernier ticket d’entrée.
Elle arrivait donc sur la pointe des pieds, négociant une première victoire pas très rassurante contre l’Allemagne. Puis une autre, toujours sans convaincre face à la Lettonie.
Elle enchainait ensuite un match très sérieux avec une victoire à la clef contre la Russie.
La qualification pour les ¼ de finale était acquise au match suivant par un 4ème succès cette fois face à la Macédoine et confirmée dans la foulée par une 5ème victoire contre la Croatie.
Restait à affronter la Grèce pour connaître le 1er de la poule, qui aurait l’honneur d’affronter en ¼ le 4ème de l’autre poule ; à priori le plus faible des qualifiés.
Sauf que dans l’autre poule, l’Espagne après un piteux démarrage du diesel, affichait déjà 2 défaites (Serbie et Turquie) et se dirigeait tout droit vers cette maudite 4ème place.
Alors, fallait-il boycotter ce match contre la Grèce et jouer à qui perd gagne ?
C’était tentant, mais cette équipe française est fière et ne veut pas avoir de regrets. Elle décide d’aller chercher cette victoire, la première contre les grecs depuis 1983 !
Ce qui devait arriver arriva.
Quart de finale contre l’Espagne, le grand favori de ce Championnat d’Europe, qui a trouvé sa vitesse de croisière.
Ca fera -20 au final.
Une horreur qui sera atténuée ensuite par la victoire en demi finale des Espagnols face aux Grecs (+18) puis en finale face à la Serbie (+22).
La France saura se remettre en route après l’humiliation ibère en allant chercher sa qualification pour les prochains Championnat du Monde (2010 en Turquie) et Championnat d’Europe (2011 en Espagne) grâce à une victoire contre la Turquie.
Pour conclure avec la 5ème place du tournoi après une dernière victoire contre la Croatie.
Le bilan : 8 victoires et 1 malheureuse défaite !
La France est la seule équipe à n’avoir perdu qu’un match : le ¼ de finale qui donne l’accès aux places de 1 à 4 et aux médailles ! Frustrant, non.

Alors, si on est de braves Jean-Jacques toujours prêts à flinguer nos petits français, surtout s’ils jouent dans la NBA - chez les ricains – on dira que c’est comme d’ab.
Qu’on est incapables de faire une médaille.
Que TP en fait trop s’il prend le match à son compte, et que c’est une daube surfaite s’il passe à côté d’un match.
Que Boris Diaw est aussi dodu qu’un Big Mac enrichi au foie gras.
Que la France, en dehors de l’Espagne, n’a rencontré que des quiches.
Que la Grèce a fait exprès de perdre.
Que la Turquie s’en foutait parce que déjà qualifiée comme pays organisateur du prochain Championnat du Monde.
Que le match contre la Croatie (le dernier) n’était qu’un simulacre de match disputé entre les deux bancs de réservistes.

Ben moi, je ne suis pas d’accord.
Je suis le benêt de service.
Je crois que le coach Collet a créé une dynamique qui va donner ses fruits dans les années à venir (pourquoi pas les JO de 2012).
J’ai vu une équipe de France qui certes, avait ses « trous d’air » incompréhensibles en attaque, mais qui avait du cœur en défense et une détermination sans faille qui lui permettait de revenir dans les matchs alors que tout semblait plié (rappelez-vous le -20 contre les turcs qui se sont transformés en +12).
J’ai vu une équipe de France capable d’attaquer une zone et capable de mettre des paniers à 3pts (4ème du tournoi à 38,1%).
J’ai vu un TP capable de faire jouer ses coéquipiers et de prendre le match à son compte quand il le fallait.
J’ai vu un Ronny Turiaf et un Flo Pietrus infatigables forteresses défensives.
J’ai vu un impeccable Boris Diaw, le couteau suisse de cette équipe.
J’ai vu l’avènement au plus haut niveau de Nico Batum et d’Antoine Diot.
J’ai vu la montée en puissance de Ali Traoré, Alain Koffi et Yannick Bokolo.
Et maintenant, j’attends 2010 et la Turquie.

J’imagine une campagne idyllique avec une équipe de France où aucun joueur majeur ne serait blessé, où Joakim Noah et Mike Pietrus seraient de retour, où Rodrigue Beaubois arriverait auréolé d'une entrée fracassante en NBA, ou Johan Petro aurait décidé de bouffer du lion.
Alors, avec cette équipe, qui bénéficiera du fond de jeu acquis cette année, on se les fait nos amis espagnols en ½ avant de prendre notre revanche de Sydney face aux USA ?

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dimanche 30 août 2009

Soulagé !

Soulagement ! C’est le terme qui pour moi résume le mieux l’explosion de joie qui a suivi la victoire très confortable (92-54) de notre French Team face aux belges, cet après-midi à Pau. Cette victoire donne aux Parker Boys le droit de participer à l’Euro, à partir de la semaine prochaine, en Pologne.
Cette qualification, qui n’aurait du être qu’une formalité pour cette équipe auréolée de la présence presque totale de nos stars NBA (il ne manque vraiment que Mike Pietrus et Joachim Noah), aura été en fait un chemin de croix de 2 ans, marqué de quelques matchs galères.
Lors du dernier Euro, en 2007, des défaites successives face à la Russie, puis contre la Croatie et enfin contre la Slovénie étaient autant d’occasions ratées de se qualifier directement.
Le repêchage de l’an passé fut un nouveau fiasco avec une défaite in extremis au dernier match à Limoges, face à la Turquie.
Il fallait donc en passer par ce rattrapage de tous les dangers. Eliminer d’abord l’Italie (qui ratera l’Euro pour la première fois depuis 1961) et la Finlande pour finir face à la Belgique.
Le match aller avait été catastrophique, avec une défaite de 4pts à la clef.
Le match retour de ce soir aura été celui du sérieux et de la révolte. Une grosse victoire collective.
Soulagement ! C’est aussi ce que tous les supporters du basket français (les vrais, pas ceux qui passent leur temps à dégommer les joueurs -surtout les NBAers-, le staff, la fédé….) auront ressenti ce soir.
Nous, on sait que cette équipe à un potentiel énorme, qui peut nous emmener vers une médaille européenne, peut–être même en or. Mais c’est difficile de comprendre tous ces matchs ratés d’un poil, sur le fil, par une équipe qui donne souvent l’impression de ne pas pouvoir aller chercher la victoire qui lui tend les bras.
A travers les résultats de cette équipe, on a souvent l’impression que le basket français est à la ramasse, comparé au hand, au rugby ou au volley, tant il est vrai que les médias passent allègrement sous silence tous les résultats obtenus par nos autres sélections.

Alors, ce soir, c’est le moment de sortir du trou. De dire qu’on est fiers que notre équipe senior féminine (ci dessus) soit devenue Championne d’Europe en juin face à la Russie en finale.
Les vacances sont passées dessus, tout le monde a oublié.

C’est aussi le moment de rappeler les excellents résultats de nos équipes de jeunes qui disputaient aussi leur Euro cette année. Rendez-vous compte :
Les filles -20ans sont Championnes d’Europe (cf photo ci-dessus)
Les filles -18ans sont médaille d’argent.
Les garçons -20ans sont médaille d’argent,
Les garçons -18ans sont médaille d’argent,
Les filles -16ans sont médaille de bronze,
Les garçons -16ans sont 7ème

Donc pour l’instant, sur 7 compétitions européennes, le basket français à remporté 2 titres, 2 médailles d’argent et 1 de bronze. On peut bomber le torse et se dire que la formation de nos joueuses et joueurs issus du travail de nos ligues et nos clubs n’est pas si mauvaise.
On n’a pas de Clairefontaine, pas de Marcoussis, mais seulement l’INSEP et ça suffit pour faire du bon boulot.
Alors ce soir, on peut se lâcher et faire les fiers, on l’a mérité.

Mais on ne pourrait même pas en parler si ce soir, Tony et ses potes n’avaient pas fait le boulot. On aurait fait profil bas un an de plus en attendant les prochaines qualifs, en se morfondant d'injustice devant des rugbymen qui se pavanent à la télé parce qu'ils ont tout juste gagné un petit match test contre les All Blacks ou des footeux qui font un exploit d'une victoire contre les Iles Feroë !
Alors réjouissons nous d'une branlée infligée à nos vaillants voisins belges. Ils valent bien des footeux féroésiens ou des rugbymen zimbabwéens !

Maintenant, une date est surlignée sur l’agenda : lundi 7 septembre ; ouverture de l’Euro pour la French Team face à l’Allemagne.
Allez les bleus, bordel, et qu'on aille au bout !

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jeudi 23 juillet 2009

Holidays in St Martin le Beau



Bon, je sais, il y a des amis qui viennent régulièrement sur ce blog pour faire un brin de lecture et regarder quelques photos. Depuis un mois, c’est vrai, j’ai pas posté grand-chose.
C’est pas que j’ai pas des idées mais figurez vous qu’ici, dans cette brave Touraine, l’été est enfin arrivé et j’ai donc un dilemme à résoudre chaque soir.
Soit je me mets devant l’ordi et j’essaye d’écrire un peu ; soit je reste tranquilos les pieds en éventail dans mon fauteuil, au frais sur la terrasse,
devant le bleu azuréen de la piscine, avec un bouquin.
J’avoue que j’hésite pas beaucoup et pas longtemps.
Mais ne vous inquiétez pas, le beau temps ici ne dure jamais beaucoup plus qu’un mois
et je devrais bientôt reprendre le cours des choses.
Deux évènements quand même à venir.
D’abord, première semaine d’août, Joachim et Gabrielle seront en vacances « at home ». Rendez-vous compte ! Ca va donner !
Et puis ensuite, une bonne douzaine de jours avec Chantal et Kiki sur l’ile de Malte.
Destination choisie pratiquement au hasard.
Mais qui dit ile dit mer et qui dit mer dit poissons, donc avec un peu de chance, quand y’a poissons, y’a moi avec des palmes, un tuba,
et j’espère des bouteilles pour descendre un peu plus bas.
Voilà le programme anticrise pour nous.
Il sera bien temps ensuite de rentrer pour attraper la grippe qui tue pas en France.
Mamy Roselyne veille au grain et nous a déjà commandé quelques 120 millions de doses de vaccins. A deux piquouses par personne, le compte est bon.
Ca va faire rentrer un peu de beurre dans les épinards de mes collègues de l’industrie pharma, de mon copain toubib, et de ces enfoirés d’épiciers-pharmaciens.
Donc tout va pour le mieux dans cette belle France.
Si vous avez le cafard, que vous avez perdu votre boulot, que vous avez peu de chance d’en retrouver un, faites comme P’tit Nico, invitez vous à une étape du Tour de France
dans la voiture du directeur de course.
En regardant Contador el matador, vous oublierez les petites péripéties de votre triste vie.
Si la place est déjà prise dans la bagnole, il vous reste la télé, mais surtout, arrêtez là avant Gérard Holtz, l’effet secondaire le plus redoutable de France Télévision.
Allez, à plus !

Were going on a holiday now
Gonna take a villa, a small chalet
On the costa del magnifico
Where the cost of living is so low
Yeah, were gonna be so neat
Dance to the eurobeat
Yeah, were gonna be so cool
Twisting by the pool.
(Twisting by the Pool – Dire Straits – The Very Best Of)
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samedi 20 juin 2009

USA 2008 - Part 19 - End of the Trip



Vendredi 29 août : La fin du voyage.
Evidemment, on ne peut pas aller à San Francisco sans avoir l’idée de faire un tour du côté de Haight-Ashbury. Là où en 1967, plus de 100 000 hippies convergèrent pour le Rain Festival où se produisirent les groupes mythiques prônant la vie en communauté, l’amour libre, la solidarité et le droit à la différence : Grateful Dead, Jefferson Airplane, Janis Joplin et sa Holding Company. On appellera ça l’été de l’amour (Summer of Love) en oubliant pudiquement les ravages du LSD, des amphétamines et autres cocktails morbides.
En tout cas, une vraie culture est née là-bas, musicale, graphique, littéraire.
Mais avant d’arriver dans ces lieux magiques, il nous faire une pause dans l’Alamo Park.
Non pas qu’il soit spécialement remarquable, mais parce que depuis l’intérieur du parc, on a une vue étonnante avec au premier plan, des vieilles maisons victoriennes fraîchement repeintes (et donc baptisées Painted Laidies), et à l’arrière plan, le cœur de San Francisco et ses gratte-ciel magiques. A l’endroit où on prend la photo, la pelouse a disparu ! Un peu comme sur la ligne de service de Wimbledon en fin de deuxième semaine.

Dans le quartier hippie de Haight-Ashbury, proche du gigantissime Golden Gate Park, on vient un peu comme en pèlerinage. On y est aussi attendus comme des pélerins ! Les boutiques aux façades psychédéliques sont remplies de gadgets que ne renierait pas Bernadette Soubirous à Lourdes. En beaucoup plus chouettes quand même, faut pas exagérer.


Ici, les tagueurs sont sous contrat. Objectif : ne pas laisser le moindre cm² de façade sans graffiti. Ces garçons sont d’ailleurs de vrais artistes. Quand ils ne jouent pas à la bombe de peinture, ils se font tatouer ; les bras, les mollets et sans doute bien plus que l'on ne peut pas voir.


Et puis, il ne faut pas oublier LA pizzeria "Escape from New York"où toutes les stars sont passées un jour ou l’autre déguster une succulente pizza (si, si, c'est vrai et en plus c'est pas cher), en témoignent toutes les photos délavées mais néanmoins dédicacées et punaisées aux murs. Un sanctuaire. Rendez-vous compte, j’ai peut être posé mes fesses sur la même chaise que Jerry Garcia, l’âme de Grateful Dead, décédé en 1995. Et Dominique sur celle de Janis, qui elle, n’aura pas survécu à une overdose en 1970. N’est ce pas merveilleux !
Pour finir la visite et pour ramener quelques précieux CD en France, je vous conseille, à côté de la pizzeria, un entrepôt (à ce stade c’est plus une boutique) de disques neufs ou d’occase, cd’s ou vinyls, vidéos, bouquins, etc… Je crois que ça s'appelle Amoeba Music.
De quoi passer la journée à fureter pour chercher les reliques.
Voilà, les vacances 2008, c’est fini !

Sunshine in San Francisco
Makes your mind grow
Up to the sky.
(Let’s go to San Francisco – The Flower Pot Men)
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mardi 19 mai 2009

Les Zanniversaires

Un an ! C'est chouette, on a droit à de beaux cadeaux et un gâteau avec une bougie dessus. Ca doit être très doux cette belle petite flamme jaune. Je la toucherais bien pour voir ! A non, il faut pas ? Maman dit que ça brûle. Je sais pas trop ce que ça veut dire. Un jour j'essaierai de l'attraper.

A peine allumée qu'il faut déjà l'éteindre ; c'est vraiment bizarre les anniversaires. Moi, j'arrive pas encore à souffler, heureusement Joachim est là. Lui il sait, il est tellement vieux qu'il en a déjà soufflé plein, des bougies d'anniversaire.

Et puis il y aussi les bougies de papa à souffler. Papi a dit que si on avait voulu mettre toutes les bougies de son anniversaire, il aurait fallu deux gateaux. Alors mami a mis deux bougies numéros : le 3 et le 0. Joachim a beaucoup de travail, faut aussi qu'il aide papa à souffler.


Maintenant, on n'a plus qu'à ouvrir tous les cadeaux !
Elle est pas belle, la vie ?

Bon anniversaire
Petit trentenaire
Et le temps passe d'hier en demain
Ca me tragique ça me cruelle
Mais j'y peux rien
Même les pompiers au regard si franc
Sur un calendrier n'ont rien d'rassurant.
(Bon Anniversaire - Bénabar / Bénabar)
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jeudi 14 mai 2009

La Cabane - Part 2


"Bienvenue mesdames et messieurs dans la cabane à Jojo !"



"Je vais vous préparer un petit thé, mais je crois bien qu'il y a une intruse dans ma maison...."



"Mais de qui parle-t-il donc, cousin Jojo ?
Serait-ce moi l'intruse, qui suis en train de l'aider à préparer les cuillères ?"



"Coucou, Joachim, c'est moi Gabrielle, je crois qu'on va bien s'amuser tous les deux chez papi et mami, dans notre cabane verte, vivement les vacances !"


I remember way back then when everything was true and when
We would have such a very good time
Such a fine time, such a happy time
And I remember how we'd play, simply waste the day away
Then we'd say nothing would come
Between us two dreamers

(Our House in the Middle of the Street - Madness / One Step Beyond)


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La Cabane - Part 1

"Bon, Papy elle est arrivée la cabane, faudrait que tu m'aides à vider le carton !"

Depuis le temps qu'on en parlait, qu'on arpentait les magasins pour comparer les modèles et les prix avec plus d'attention que si on avait du acheter un apart.
On avait même fait des tests "in situ" avec Joachim pour voir dans laquelle il se trouvait le mieux. Il y en avait deux qui avaient reçu son aval ! Une belle verte avec appenti et petit banc, et une grande marron avec un évier à l'intérieur !
Le souci, c'est qu'elles étaient en plastique!
Et le tonton Johan, il aime pas ça le plastique, il préfère le bois!
Moi aussi d'ailleurs, mais j'ai pensé : "c'est pas toi qui va passer la peinture"
Alors, on a décidé d'acheter une cabane en plastique, la verte.

" Ouh la la ! Comment qu'on fait maintenant que j'ai tout mis par terre : de l'aide !"

"Bon, papa est arrivé, mais ça va pas très vite. Faut dire qu'avec les outils de papy, ça aide pas beaucoup ! Quand même, je peux déjà vous accueillir à l'entrée !"

"C'est chouette, tonton Johan et maman sont aussi venus aider. Ca avance plus vite.
Je vais enfin pouvoir m'installer avec ma dinette et me mettre à la cuisine. J'ai ramené de chez mami Josiane une recette de ripounchous que vous allez m'en donner des nouvelles!"
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