dimanche 13 juillet 2008

Bruce Springsteen : The Human Touch

Il y en a qui rêvent de rendre visite au Pape, d’autres qui veulent absolument aller en pèlerinage à La Mecque. Eh bien moi, j’ai d’autres valeurs, mes icônes sont païennes.
J’ai voulu voir Michael Jordan, j’ai vu Mike et son 23 magique. J’ai voulu voir Bob Marley, j’ai vu Bob et ses dreadlocks incandescentes.
Je voulais voir Bruce Springsteen et je ne l’avais pas encore vu.
C’est fait, le Boss m'est apparu ! Le 27 juin, au Parc des Princes, il est arrivé devant quelques dizaines de milliers de ses fidèles, que dis-je, de ses inconditionnels.
En regardant le gros plan, n’allez pas croire que j’étais là, écrasé depuis des heures devant la scène en attendant l’apparition. Non point ; notre grand âge, Philippe et moi, nous avait gentiment imploré de prendre une place assise à l’abri des mouvements des jeunes impétueux qui auraient cherché à nous écrabouiller pour tenter de toucher les chevilles ou les mollets du Boss. A partir de là, pas question de suivre le spectacle sur la scène ; il aurait fallu une longue vue ! Heureusement, les écrans géants fonctionnaient fort bien et les cameramen étant mobiles, caméra sur l’épaule, ça donnait ma fois, un spectacle vidéo fort bien réussi.
Et puis, on se dit que si on n’y voit pas grand-chose des rictus de Bruce, au moins on va en prendre plein les oreilles. Et là, il faut bien avouer que c’est quand même LA déception : le son est tout pourri ! On entend à peu près convenablement la voix et les guitares. Pour le reste, c’est un magma confus de batterie-basse-claviers qui nous arrive aux esgourdes. Dommage, grand dommage ! Mais toutes ces déceptions vont être balayées par la prestation énergique de Bruce, trois heures durant, du jamais vu depuis le grand Jacques (Higelin bien sûr, pas Chirac, imbéciles !). En plus, le Bruce, qui sait que son dernier album n’a pas remué les foules, nous fait le coup du best of. Le petit jeu du blind date peut commencer : on écoute l’intro et on tente de deviner le titre du morceau, et ensuite on hurle à tout tête les refrains, quand on s’en rappelle, sans quoi on crie quand même. Pratiquement aucun temps mort, excepté pour nous dire en français combien il nous aime.
C’est cool !
Et nous on est là, en extase, le temps est suspendu. On est venu, on l’a vu, il nous a convaincu ! Bruce, t’es vraiment le Boss !

In a world without pity
Do you think what I’m asking is too much,
I just want to feel you in my arms,
Share a little of that Human Touch,
Feel a little of that Human Touch,
Give me a little of that Human Touch.
(Human Touch – 1992)
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jeudi 3 juillet 2008

La Rencontre des Anges

En marge du mariage, un petit «grand évènement » a eu lieu en cette fin de semaine : notre Joachim a fait la connaissance de sa nouvelle petite cousine Gabrielle (dénommée par ses soins Bébé Bady).
Evidemment, les paparazzis étaient présents pour couvrir l’évènement. Ce qui nous vaut deux superbes photos (à mes yeux partisans).


Tata Julie qui craignait un peu pour la petite merveille avait dit à JoJo : « fait une caresse ». Ce qui nous vaut cette attitude Michel Angelienne du toucher de doigt de « La Naissance d’Adam » de la Chapelle Sixtine. Quand j'étais jeune (il y a longtemps, je sais), je pensais que c'était la Chapelle Sixteen, en honneur de la période dorée des Beatles!


Vous ne trouvez pas ? C’est pas grave, j’avais envie de mettre un Michel Ange dans mon blog. Fallait juste trouver l’occase.


Sur l’autre, il s’agit de trouver la pensée profonde de JoJo , est-ce ?
- ben dis donc, c’est elle qui crie aussi fort quand elle a faim ?
- bon, faut-il que j’aille écrire mon nom tout de suite sur le bac à sable pour pas qu’elle me le pique ?
- est-ce que je vais me faire piquer la vedette à la Molardière?
Je vous laisse en imaginer d’autres….