jeudi 28 avril 2011

Turquie 2010 – Part 5 – Cap au Centre en Cappadoce

1h30 d’avion pour relier Istanbul à Kayseri, plein centre du pays. A la descente de l’avion un doute nous saisit. Notre loueur de voiture n’est pas présent sur l’aéroport. Après quelques minutes à patienter, un homme vient nous voir et nous propose de l’accompagner à l’extérieur de l’aéroport pour prendre en main notre véhicule. Ca fait bizarre mais on n’a pas le choix. En fait la transaction se passe normalement, sur un parking en bord de route. Certainement un moyen pour cette compagnie d’éviter des taxes d’aéroport.
La voiture est confortable mais nous inquiète quand même par l’importance de bruits émis de toutes parts (et encore, je les entends pas tous !). Un peu stressés également par les conseils des « amis » sur la conduite « spéciale » des turcs ; par les avertissements sur l’état des routes ; nous prenons la direction d’Urgup pour rejoindre notre hôtel.

Kayseri - Urgup (80km): C’est ce que la caravane du Tour de France appellerait une étape de transition. Un truc où il ne se passe rien mise à part l’envie d’arriver au plus vite au sprint final.
Nous traversons Kayseri sans même songer à nous y arrêter. Un voile de poussière émanant de la plaine anatolienne enveloppe cette grande ville en plein développement économique. Des hôtels se construisent à toutes les sorties de l’autoroute. Les chaines hôtelières françaises sont très représentées.
Nous avançons tranquillement, les indications routières sont bonnes. Mais toujours pas de cheminées de pierre, de falaises percées de grottes….juste une sorte de désert. On est loin de l’agitation stambouliote.
Nous sortons de la route principale et pénétrons une zone rocheuse et au détour de quelques virages, nous commençons à mettre en situation les images que nous avons dans la tête.

Nous sommes à Urgup, il fait chaud, très chaud même. Il nous faut trouver l’hôtel, faire un plouf dans la piscine (et oui, on a été prévoyants) et partir à la découverte de ce village troglodytique qui nous tend les bras.


Manque de bol, nous devons migrer vers un autre hôtel. Le nôtre n’est pas disponible (???), mais c’est pas grave, on va en avoir un mieux, avec nos chambres taillées dans la roche….et avec la possibilité de venir quand même dans la piscine du premier hôtel. Que demande le peuple ?

Première petite visite dans Urgup, histoire de faire quelques provisions. Demain, on attaque !