mardi 8 février 2011

Turquie 2010 - Part 2 - Topkapi

Au menu de notre deuxième journée stambouliote (j’adore ce mot, fallait bien que je le place), l’immanquable Palais de Topkapi, qui abrita tant de sultans et toutes leurs femmes, maitresses, concubines, je ne sais plus trop comment les nommer tellement ces « pauvres sultans » ne devaient plus savoir où donner de la tête (où d’autres parties de leur corps que je ne nommerais point ici). Surtout que les gardes de ces dames, des eunuques, ne pouvaient point accomplir en cachette les désirs non assouvis des toutes les prétendantes qui n’avaient jamais droit à la couche sultanesque ! Quelle pitié !

Pour une visite idéale, premier mot d’ordre : se lever de bonne heure pour être le premier à la grille et obtenir le précieux sésame d’entrée avant les files ininterrompues de bus déversant des flots de touristes plus ou moins valides, plus ou moins jeunes. Un bateau de croisière pouvant contenir jusqu’à 5000 personnes qui ont toutes au programme la visite du Palais de Topkapi, ça vous fait grosso modo un potentiel d’une centaine de bus qui peuvent se pointer à la queue leu-leu au guichet d’entrée ! C’est plus une croisière, c’est une galère !
Première étape passée avec succès, bien choisir par où commencer la visite. Pour nous, la logique c’était d’abord le harem, puis le palais puis les salles du trésor. Ce choix nous fut fatal pour la visite des trésors car une grande majorité des touristes s’est ruée sur ces salles. Ce qui fit que nous trouvâmes des queues de fort beau gabarit (n’y voyez pas mal, je vous prie) quand nous y arrivâmes (après tout y’a pas que notre président qui a le droit d’employer le passé simple, en plus, lui, il se gourre dans la concordance des temps).
Nous eûmes (je persiste) quand même le loisir de voir plus d’émeraudes, de rubis, de diamants et autres empilages de pierres précieuses sur des épées, des chandeliers, des colliers, des miroirs en or, en argent, en tout ce que vous pouvez imaginer qu’on n’en verra jamais plus (et c’est pas trop grave en soit tellement la richesse ainsi accumulée sur des objets aussi peu intéressants est proche de la goujaterie).
Par contre, et pour en revenir au principal, le Sultan et son Harem, la visite de son palais est épatante. Les bâtiments sont organisés autour de quatre cours successives, chacune ayant pour objet de limiter les accès à la suivante, dernière étant réservée à la famille du Sultan.
Déambuler dans les couloirs, visiter les pièces nous fait ressentir la majestuosité des lieux.
Evidemment, depuis les fenêtres, les balcons ou les terrasses, la vue sur Istanbul et la Corne d’Or est impressionnante.
A la mi-journée, il est temps de quitter les lieux, les croisiéristes sont à nos trousses !

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