5 milliards d’euros évaporés, un patron clown sans scrupules qui vient nous expliquer que c’est rien du tout, que la perte a déjà été provisionnée et que le bilan de la Société Générale sera quand même positif. Ca permettra sans doute de verser quand même quelques dividendes aux glorieux actionnaires pour tenter de les convaincre de ne pas aller placer leurs « économies » ailleurs.
Le « fautif », Jérôme Kerviel a bien entendu été viré sur le champ, de même que sa hiérarchie directe et indirecte. Le seul qui reste en place, c’est le patron clown, parce que lui - qui touche quand même quelques centaines de milliers d’euros chaque mois parce qu’il a de « grosses responsabilités » - il n’y est pour rien ! Aux innocents les mains pleines ! N’est il pas au moins responsable de ne pas avoir su mettre en place des systèmes de contrôles, des procédures empêchant un seul bonhomme d’engager en rien de temps des dizaines de milliards d’euros. On croit rêver.
Ce monsieur Bouton – à ce stade on devrait l’appeler monsieur Verrue – veut montrer un peu de compassion : il va abandonner 6 mois de salaires !!! Il se fout vraiment de la gueule du monde. Pourquoi ne laisse-t-il pas par exemple son portefeuille de stock options ? Là au moins ça aurait été significatif ; c’est plusieurs millions d’euros qu’il aurait laissé. Même dans la compassion, c’est un roublard.
Mais bon, puisque la Société Générale nous dit que c’est pas grave de perdre 5 milliards en quelques jours, ça va avoir au moins un effet positif : quand un chômeur en fin de droit va venir réclamer un petit billet de 20 euros pour boucler son mois, on va lui faire un sourire et lui en donner 50 ; quand un étudiant sans le sou va voir son compte à découvert de 50 euros, on va attendre qu’il renfloue tranquillement plutôt que lui coller un interdit bancaire. Qu’est ce que c’est que 100 euros comparés à 5 milliards : 0,000002 % ! Alors, la Société Générale va être généreuse ! Je rêve ?
jeudi 31 janvier 2008
samedi 26 janvier 2008
Rachid était dans la place
Rachid Taha à St Pierre des Corps, à la Maison de la Culture, 300 places. C'est pas souvent qu'on peut avoir l'occasion de voir de vrais artistes dans de petites salles. D'avoir l'impression qu'on assiste à un concert privé. De pouvoir regarder les artistes dans les yeux, épier les signaux entre les musiciens. Pour moi, ce soir, c'était premier rang ! Plus facile pour faire quelques photos. Quand Rachid est entré en scène, chapeau noir vissé sur la tête, on a tout de suite remarqué la démarche mal assurée du gars qui s'est laissé prendre par les petits ballons de Montlouis entre la balance et le concert. Heureusement, les musicos assurent parfaitement le coup, la rythmique est parfaitement en place, le son excellent et quand Rachid a un peu de mal à articuler, le guitariste supplée au chant. Puis finalement, après une bonne petite suée, Rachid se refait une santé et sa voix éraillée prend sa puissance. La salle est debout, emportée par le rythme rock'n raï. Je peux me retrouver quelques années en arrière, sur une plage méditerranéenne au sable surchauffé, avec une mer presque pour nous tout seuls, Dominique, Jeanne, Touati et les enfants. Quelles vacances, quelles découvertes ! Oran, Ghardaïa.....Eh Rachid, pourquoi tu te barres déjà ? J'avais pas fini de rêver, moi.
jeudi 3 janvier 2008
Berlin à Noël (Part 3)
mardi 1 janvier 2008
Berlin à Noël (part 2)
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